« Selon nous, écrit Jacques Halbronn

04-04-2020 à 14:39:35
« Selon nous, écrit Jacques Halbronn, en réaction à nos travaux: « le rapport des hommes aux astres ne saurait être ponctuel, ce qui met en cause la démarche d’un Roger Héquet avec son goût pour les prévisions à quelques jours voire à quelques heures près. »
« Face, continue l’historien, à une philosophie de l’astrologie qui est celle de la durée et du collectif, c’est-à-dire le dépassement de l’instant et de l’individu, il est une autre approche de l’astrologie qui revendique de se focaliser sur l’aléatoire, le fugace, le ponctuel, le cas personnel, comme faisant partie intégrante du champ de l’astrologie voire en en faisant le fondement même de la pratique astrologique : une astrologie de l’urgence. »
Répondons que les bases de l’astro-chronobiologie auront été pensées non dans une certaine urgence mais, il est vrai, avec le souci d’une exactitude qui rendait impératif qu’un système astrologique nous renseignât sur demain et non après-demain dès lors où il était demandé de se pencher sur le premier terme.
Une pratique qui devait donc et déjà être capable de différencier deux jours consécutifs. Deux réalités distinctes.
Qui, en effet, saurait prétendre que son aujourd’hui aura été semblable à sa veille ou qu’il sera semblable à son lendemain ?
Je prétends, dès lors qu’un système qui serait dans cette incapacité de différentiation, qu’il serait bien imbécile. Se trouver dans l’incapacité de différencier deux réalités, deux mondes, deux états d’être, est même de l’ordre de la schizophrénie, du désordre mental.
Non pas donc urgence mais précision et je pense encore à Marylka Rouet, astrologue et chercheur, qui fut mon étudiante et aura assimilé l’ACB accompagnée de la leucémie de sa fille. Pour elle, le jour de transfusion de son enfant se devait d’être différent de sa veille et surtout de ses lendemains.
Mais il n’empêche que si chaque jour est un pas sur la route qui nous attend rien ne nous empêche de regarder loin devant soi.
Je peux voir ou entrevoir ma finalité cela n’empêche qu’il me faudra avancer pas après pas pour y parvenir. À moins de se contenter de vivre de quelques simples vues de l’esprit.
Admin
04-04-2020 à 14:40:54
Le « maillage » d’un filet gigantesque qui passe et se dynamise d’individu à individu parmi ceux étant sous la sphère d’influence, historique, géographique, économique, politique et institutionnelle, de celui qui personnalise, le plus puissamment, l’ensemble de l’entité étudiée. Et pour un temps.
C’est ici la démocratie astrologique.
Placez dans une même pièce et pour l’éternité, dirait Sartre : Bush, Blair, Chirac, Poutine et quelques autres et vous aurez l’image du monde au bout d’un « certain temps » d’adaptation.
Changez ensuite un seul de ces hommes par un autre et la donne est différente, le monde change…
Plus ou moins selon sa « puissance de conviction » mais il changera.
Il en va ainsi de la « bande de copains », de la famille, de toutes sortes de collectifs qui seront fondamentalement affaire d’individus connectés sur une même vision, mais chacun avec sa particularité, ses « moyens », ses raisons, la réalité mathématique de son horloge cosmo-biologique.
Un travail de recherche et d’expérimentation en synastrie ACB, des années durant, m’aura résolument persuadé de ce « maillage » dans lequel chacun est le moyen ou la cause de l’Autre et de sa réalisation.
La forme est, pour Nietzsche, une accumulation de forces unies par une même volonté, et qui se regroupent en centre de domination. Imaginons que les formes ne s’agrégent pas, qu’elles s’éparpillent, qu’elles se gaspillent dans le plus grand des hasards, chacune étant indépendante des autres. On se retrouverait dans l’hypothèse scientifique d’une énergie totale nulle, et rien ne serait jamais produit. L’univers ne serait tout simplement pas.
Pour B. Edelman : « La forme est le résultat d’une énergie active, le mode vivant d’organisation de la matière, qu’elle soit animée ou inanimée. La volonté d’accumuler de la force est un caractère spécifique du phénomène de la vie, de la nutrition, de l’hérédité, de la société, de l’État, des mœurs, de l’autorité.
La forme n’est pas inerte mais plastique, et il faut entendre par là qu’elle est douée d’une capacité de calcul énergétique.
Dans ces formes d’apparence opposée de cette volonté mathématique universelle se place la fonction féminine et masculine, ainsi d’ailleurs que nous le donne à penser le Tao et toute la philosophie des structures énergétiques s’articulant entre Yin et yang.
Il est ainsi une volonté qui “retient”, féminine, et une qui déploie, masculine. »
Sans doute notre « première » vision du monde, comme de soi, est-elle strictement « astrologique ». Ce que « je » discerne de l’Autre au premier instant c’est ce que le thème dont « je » suis composé pour représentation de l’espace-temps spécifique que je suis, que je suis appelé à devenir, discerne du thème de cet Autre.
Et ce, bien avant même la conscience d’une quelconque silhouette ou le son d’une voix, la compréhension d’un discours. Sans doute ce dernier ne fera que s’adapter à cette première « impression ».
La « force » est la seule donnée accessible par expérience. C’est elle qui agit sur nos sens. Un sentiment, c’est une force, une pensée c’est une force. Ce sont également les forces qui agissent sur nos appareils de mesure. Nos sens et nos appareils de mesure nous indiquent la marche à suivre. Si nous avons la force, nous pouvons réaliser nos projets, influencer les autres, déplacer les montagnes.

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