Par nature et surtout parce que le système des transits planétaires ne fonctionnait pas

04-04-2020 à 14:07:09
Par nature et surtout parce que le système des transits planétaires ne fonctionnait pas aussi précisément que je le désirais, mon choix de recherche se fit sur le principe des progressions ...
L'intuition d'une "machinerie", d'un système horloger interne... Nous porterions en nous cette horloge devenue cosmo-génétique...

« Nous sommes vivant depuis le commencement du monde et c’est toute l’expérience-univers qui se joue en nous et par nous » nous dit Hubert Reeves. Je le pensais.

"Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas" nous dit encore notre tradition...
Seulement,si il y a 3 siècles le plus "petit" était l'Homme, l'individu, désormais ce plus "petit" est notre génétique, notre biologie. L'individu est désormais à mi chemin entre ce plus grand galactique et ce plus petit atomique. Peut être est il son équilibre.

Une empreinte de cet environnement se serait constituée au plus profond de notre constitution cellulaire lors de la conception pour ensuite se manifester d’une structure « de réalisation » à la naissance.
Cette énergie constitue donc le noyau à chacune de nos cellules.

Les cartes du ciel que nous employons en astrologie occidentale dessineront donc schématiquement en ACB cette empreinte, cette « puissance Vers », ce potentiel énergétique, qui sera plus ou moins fort, puissant, d'un individu à un autre.

Depuis près d'un siècle, contemporaine de Bergson et de sa première perception de la "durée", la Chronobiologie n'a de cesse de nous faire connaître la réalité d'autres "temps", d'autres dynamiques internes à nos fonctionnements, au moyen de ce que nous nommons désormais des horloges biologiques internes.

De véritables horloges régulatrices de la quasi-totalité, en l'état actuel de nos connaissances, de nos fonctions humaines.

Je suis maintenant convaincu que le zodiaque est, depuis des millénaires, la plus ancienne et la plus parfaite représentation symbolique d'une de ces horloges.
Le thème astrologique en est l'écran sur lequel le temps, au moyen de mesures extrêmement précises, marque, sanctionne chacun de nos jours à vivre en nous emportant au-devant de ces rendez-vous "hasardeux" qui jalonnent une destinée "inexpliquée" : celle de chacun.

En chacun de nos gènes serait inscrit le patrimoine d'un "instant universel". La mesure d'un "temps" de l'Univers et de sa "forme", son espace. L'homme serait en cela ce que la physique nomme un espace-temps sujet.
En l'instant de sa naissance à la vie serait contenue en puissance une sorte d'identité "idéale" particulière, spécifique à chacun.
En puissance dans le sens où la mesure humaine d'une identité quelconque est toujours fonction du "Je" alors que, nous dit Raymond Ruyer, philosophe des sciences : " Ce n'est pas le "je" qui fait la présence, c'est la présence qui fait le "je". Je n'est que "Je ici et maintenant".
Ainsi pour parvenir à soi, au pleinement soi, à cet idéal de soi, il nous appartiendrait de participer à la vie, d'être dans sa présence. D'être en situation. Confronter une condition avec une situation

Le carte du ciel astrologique serait la transcription symbolique du parcours propre à chacun d'entre nous pour l'emmener au-devant de ces "ici et maintenant" qui lui seront plus particulièrement destinés.

Pour Bergson encore, la durée serait tension et "mesurerait précisément la puissance d'agir, la quantité d'activité libre et créatrice qu'un être peut introduire dans le monde".

De cette tension - qui, en psychologie servirait de base névrotique - j'en aurais extrait certaines forces qui la sous-entendent.
Une dynamique en conséquence, dont l'astrologie j'en suis pleinement certain nous en permet symboliquement la lecture. La mesure existentielle. Son parcours et sa finalité.
Lorsque le rêve ne nous en donnerait peut-être lui, qu'un aperçu désordonné, dans l'absence où nous serions du temps "ordinaire" sur lequel se structure notre conscience.

"Il est de l'essence des choses de l'esprit" reprend Bergson, "de ne pas se prêter à la mesure. Le premier mouvement de la science moderne devrait donc être de chercher si l'on ne pourrait pas substituer aux phénomènes de l'esprit certains phénomènes qui en fussent les équivalents et qui seraient mesurables".
C'est ce que, astrologue, je me suis toujours efforcé de faire.

Devenus vivants, plus exactement existants, notre génétique, de même que sur un registre d'état civil, enregistrera ainsi nos lieux et dates de naissance. Non pas bien sûr ici en terme de région, de ville et d'heure, de territoire; mais en celui, générique, d'Espace et de Temps. Mesures de valeurs absolues.

Tout en astro-chronobiologie se découvre en terme d'énergie, de forces, ondes de forme, mathématiques, angles et projections.

Le « reste » est pour nous… langage humain. Non plus celui des étoiles, non celui des astres.

L’ACB s’aborde encore comme une « mathématique événementielle ». Nom générique secondaire donné à la pratique d’une astrologie qui jamais sans doute n’aura si bien fonctionné, si précisément dans le temps, tout en restant parfaitement en « phase » avec ce que la Tradition nous donne à penser des conditions astrologiques d’une situation remarquable donnée.

L'ici et maintenant de notre naissance se découvre en astro-chronobiologie être le moment pour une gigantesque puissance énergétique de se manifester, du cœur de chacune de nos cellules, en projections vers l’extérieur de Soi.

Avec, pour « conséquences » ou comme « réalisation », en temps réel, simultanément, les différentes formes données alors à nos existences, à notre réalité consciente, remarquable.

Schématiquement, le « centre », le « noyau », de la structure spatio-temporelle symboliquement dessinée d’une « carte du ciel », se révèle empli d’une énergie vitale qui tendra à se projeter au-delà de ses limites originelles, radicales, au moyen d’angles stricts qui relieront les éléments constitutifs de cette structure entre eux.

Projections de même principe que celle du Soleil.

Il nous faut considérer ce thème comme une représentation de ce que nous sommes constitués biologiquement autant qu’une représentation de ce qu’était, physiquement, à l’instant de notre naissance au monde, l’état du ciel.

Nous serions alors constitués d’un véritable patrimoine cosmo-biologique qui serait donc sous forme énergétique
Admin
04-04-2020 à 14:12:14
Maintenant ... quelle progression ? Celles connues ne me satisfaisaient pas non plus mais j'étais de plus en plus convaincu du principe de ce système horloger. Le "philosophe", le "psychologue", le "scientifique" y trouvaient leur compte. Il me fallait rechercher une dynamique spécifique, universelle, qui tel un moteur ferait uniformément progresser l'ensemble des éléments d'une carte et d'un même pas.

Ce n'est qu’après 15 ans de recherche que, par "hasard" je mis le doigt dessus. Avec pour seul ouvrage alors les éphémérides sur 1 siècle.

De cette horlogerie je n'en ai d'abord découvert que ce qui pourrait symboliquement représenter une de ses aiguilles. Celle par exemple qui serait des "heures". Cette progression qui faisait fonctionner statistiquement les 3 Principes qui pour moi s'attachait à l'astrologie ( réalité-symbole-temps ) ne me donnait pourtant qu'une précision sur 10 jours .... Je me suis rendu compte plus tard que j'en étais responsable et que devant la "crainte" de plus de précision dans le temps je limitais cette progression, je la bridais.

Cette progression je l'ai appelée TSV pour Temps Sidéral Vécu. Titre de mon premier ouvrage aux Editions du Rocher, sous la direction de Fanchon Pradelier Roy. Je l'ai appelée "Force de progression", puis "Force de projection" qui lui correspondait mieux.
Elle aura fait l'objet de plusieurs années d'étude. Cette Force est la force moyenne utilisée en ACB.

Dans un même temps je continuais ma recherche vers une astrologie mondiale. Qui mettra encore quelques 10 années à se révéler d'un même principe. Mon second ouvrage, chez Dervy, dans la collection " Roue céleste". Cette collection qui me faisait rêver à l'époque où j'apprenais l'astrologie, grâce à Barbault, mais aussi à Choisnard, Antares, Enel...

Un questionnement par courrier à André Barbault... Une réponse de sa part et, comme par magie, une pelote de laine qui se déroule devant moi. En 2 ans je découvris 2 autres forces, qui pourraient représenter sur un cadran horloger les aiguilles des jours et des minutes. Pour 3 représentations d'un même temps.

La question était simple, accompagnée d'explications : Qu'en pensez vous ? Sa réponse fut d'une logique que j'aime: D'accord, la chose est originale, mais... Cette progression TSV fera revenir le thème à sa position radicale au bout de 15 ans. Ce qui donnerait à penser que nous vivrions la même chose tous les 15 ans.... Cette simple réflexion m'aura fait avancer beaucoup plus rapidement. Bien sur si j'annonce 20 lorsqu'on me demande qu'elle heure il est.... Mais si j'annonce 11h20... la chose est différente. Ce "11h" supplémentaire sera la Force TSC vrai.

Admin