Bases

28-01-2020 à 13:24:28
]Principes de base à l'Astro-chronobiologie
par Roger Héquet

Historiquement, les bases de "l'astro-chronobiologie" : terme générique original qui dans mon esprit se devrait de faire le lien on l'aura compris entre l'astrologie et la chronobiologie, sont nées la nuit du 18 au 19 Avril 1995 d'une quasi révélation, une intuition, un cadeau de la providence peut-être, j'aime surtout à le croire, qu'accompagnaient aussi 15 ans de passion pour l'astrologie; 15 ans de recherches. S'en suivirent trois années de vérifications étendues aux domaines les plus variés, et d'expérimentations systématiques. Depuis, les bases ainsi découvertes se sont constituées en système plus complexe.

Depuis près d'un demi-siècle, contemporaine de Bergson et de sa première perception de la "durée", la Chronobiologie n'a de cesse de nous faire connaître la réalité d'autres "temps", d'autres dynamiques internes à nos fonctionnements, au moyen de ce que nous nommons désormais des horloges biologiques internes. De véritables horloges régulatrices de la quasi-totalité, en l'état actuel de nos connaissances, de nos fonctions humaines. Je suis maintenant convaincu que le zodiaque est, depuis des millénaires, la plus ancienne et la plus parfaite représentation symbolique d'une de ces horloges. Le thème astrologique en est l'écran sur lequel le temps, au moyen de mesures extrêmement précises, marque, sanctionne chacun de nos jours à vivre en nous emportant au-devant de ces rendez-vous "hasardeux" qui jalonnent une destinée "inexpliquée" : celle de chacun.

L'astro-chronobiologie, avec ce que je démontrerai dans les pages suivantes de sa réalité d'exécution qui fait qu'une astrologie évènementielle ou prédictive est possible, mathématiquement mesurable, reste sans aucun doute encore à confronter aux théories scientifiques généralistes, explicatives de la physique de notre univers.

Sans, oh combien, me prévaloir de cette connaissance précise des éléments dont disposent les astrophysiciens ou biologistes pour permettre une explication physique du phénomène, je me suis pourtant risqué à adjoindre aux conséquences de cette expérimentation un principe simple. Une théorie de base :

En chacun de nos gènes serait inscrit le patrimoine d'un "instant universel". La mesure d'un "temps" de l'Univers et de sa "forme", son espace. L'homme serait en cela ce que la physique nomme un espace-temps sujet. En l'instant de sa naissance à la vie serait contenue en puissance une sorte d'identité "idéale" particulière, spécifique à chacun. En puissance dans le sens où la mesure humaine d'une identité quelconque est toujours fonction du "Je" alors que, nous dit Raymond Ruyer, philosophe des sciences : " Ce n'est pas le "je" qui fait la présence, c'est la présence qui fait le "je". Je n'est que "Je ici et maintenant". Ainsi pour parvenir à soi, au pleinement soi, à cet idéal de soi, il nous appartiendrait de participer à la vie, d'être dans sa présence. D'être en situation.

Le carte du ciel astrologique serait la transcription symbolique du parcours propre à chacun d'entre nous pour l'emmener au-devant de ces "ici et maintenant" qui lui seront plus particulièrement destinés.

Une fois cet instant inscrit dans notre patrimoine génétique, cette Idée de soi, cet "ici et maintenant cosmique", ce "Je cosmologique premier" nous aura donc dotés d'une sorte de "seconde" nature. Sidérale. Sans doute au moins aussi intransigeante que celle que nous revendiquons à chacune de nos "fatigues émotionnelles". Nous n'aurions alors de cesse, du premier aux derniers de nos jours, de tenter de nous dépasser pour l'atteindre. De nous éloigner, en conscience, du premier de nos jours détenteur de seules promesses, pour en saisir l'opposé; quelques fruits au moins. Chacun de nous faisant en sorte dans l'intention de chacun de ses pas, et tout au long de son existence, de donner vie, de la rationalité, une réalité à ce qui serait humainement parlant : un bonheur d'être, potentiel. L'Idée de son bonheur. En cela le vivant serait essentiellement "pragmatique".

Platon le constatait déjà : l'intention et son fait, le sens de soi, peut être un moteur essentiel, pratique à notre existence. L'Idée, l'origine de l'intention, le Principe biblique, ce que les Kabbalistes nomment le Yod - première lettre du nom sacré de Dieu qui en compte quatre : ce nombre étant celui de la Réalisation - cette Idée donc pourrait en être le moteur essentiel, fondamental.
Il y a ainsi une idée dans tout nombre. Entre soi et l'autre comme étant le premier de ces nombres, comme dans tout l'univers dans lequel l'espace et le temps se disputent leur participation à l'équilibre de l'ensemble de leur milieu.

Le témoignage de ce combat nous est donné en astrologie par Pluton qui puise dans nos espaces intérieurs les plus profonds, de quoi alimenter notre continuité temporelle. Ainsi, plus grande sera la connaissance de Soi, de ces espaces sidéraux dont nous sommes porteurs, de ces profondeurs que nous finirons généralement par "raisonner", plus nous disposerons du temps pour les "habiter". Les "exister".

Pascal soulignait que la mémoire était nécessaire pour toutes les opérations de la raison. Comment pourtant réfléchir ce qui n'est pas encore, sinon parce que nous sommes en effet des êtres pour le moins raisonnants faute d'être tout à fait raisonnables, ayant les moyens d'une connaissance anticipée, préalable de l'effectif, de la "réalité" qui nous servira de miroir ?

L'utilisation des statistiques, des sondages en sociologie qui tendent, à des fins bien que plus limitées, à cette connaissance anticipée d'ensembles socioculturels précis, préalable de ce que sera ici le parcours de "chacun et de ses semblables", puise dans la même intuition d'un "a priori" spécifique des besoins ou désirs humains. Ce sera ainsi dans l'appréhension et dans l'étude de cette même "mémoire utile" caricaturée de ces groupes qu'il pourra être extrait, en matière de commerce par exemple, des "raisons" pour ces groupes d'acheter tel ou tel produit, dans telle ou telle circonstance ; ou, des raisons de se comporter de telle manière, confrontés à quelque situation particulière ...

En matière d'existence en d'autres dimensions alors, cette mémoire devenue "d'utilité essentielle", sa connaissance possible et la raison qu'elle supposera aussi à chacun de nos pas, l'intelligence qu'elle prétendra à nos parcours et la sérénité que cette intelligence porte en conséquence, ne saurait être déposée qu'au plus profond de nous-mêmes, et à l'instant des premiers effets d'une cause première ... Dans notre génétique, et à l'instant de notre naissance ! Dans une fonction que j'appellerai de "durée fondamentale" qui serait dépositaire de notre patrimoine existentiel, de la continuité de nos existences, et de son sens. Du Karma, dira le Bouddhiste.

Pour Bergson, la durée serait tension et "mesurerait précisément la puissance d'agir, la quantité d'activité libre et créatrice qu'un être peut introduire dans le monde". De cette tension - qui, en psychologie servirait de base névrotique - j'en aurais extrait certaines forces qui la sous-entendent. Une dynamique en conséquence, dont l'astrologie j'en suis pleinement certain nous en permet symboliquement la lecture. La mesure existentielle. Son parcours et sa finalité. Lorsque le rêve ne nous en donnerait peut-être lui, qu'un aperçu désordonné, dans l'absence où nous serions du temps "ordinaire" sur lequel se structure notre conscience.

"Il est de l'essence des choses de l'esprit" reprend Bergson, "de ne pas se prêter à la mesure. Le premier mouvement de la science moderne devrait donc être de chercher si l'on ne pourrait pas substituer aux phénomènes de l'esprit certains phénomènes qui en fussent les équivalents et qui seraient mesurables". C'est ce que, astrologue, je me suis toujours efforcé de faire.

Ce sont maintenant des milliards d'étoiles et de galaxies qui nous partagent le vivant dont nous sommes porteurs, alors n'en doutons pas : quelque idée ou principe est derrière tout cela comme derrière toute relation à l'autre. Relations d'attraction, de répulsion, d'attention, de nécessité ... De nécessité organique. Sexuelle sans doute.

Ajoutons que ce n'est pas la complexité de l'humain, la logique qu'il déploie qui "crée" le vivant; mais c'est parce que le vivant est complexe et qu'il suit ainsi une logique fondatrice de toute complexité que l'homme est apparu ! Fallait-il encore quelque nécessité à ce phénomène, au processus qui déclencha de telles forces pour que, des conséquences d'un instant d'équilibre absolu, durable infiniment alors, l'univers poursuive son expansion. Idéalement. En "Principe". Intelligemment.

Devenus vivants, plus exactement existants, notre génétique, de même que sur un registre d'état civil, enregistrera ainsi nos lieux et dates de naissance. Non pas bien sûr ici en terme de région, de ville et d'heure, de territoire; mais en celui, générique, d'Espace et de Temps. Mesures de valeurs absolues.

Peut-être cet espace est-il uniquement celui de notre système solaire, comme l'astrologie actuelle le considère ? Peut-être est-il universel, comme je le pense. Sans avoir bien entendu les moyens de sa mesure.

Le Temps auquel je pense ne se mesurera plus lui qu'en terme de durée. Sa seule "préoccupation" sera dès lors de coller toujours à sa réalité première. A sa nature. Son origine. C'est le temps de l'Etre et de la connaissance des infrastructures vitales de celui-ci. Du savoir de la nécessité de sa présence dans le processus du vivant.

Il ne s'agit donc plus du temps linéaire dit "horizontal", commun, sur lequel nous fondons généralement nos démarches essentielles et l'ambition qui les habitent. Il ne s'agit plus ainsi, de ce temps "spatial", Neptunien, au sein duquel l'Espace est encore seul fondamental, jusqu'à sa stabilité : le commencement de sa durée. D'un peu alors, d'éternité. Non pas d'un temps qui passe, et qui fait dès lors dans notre monde que l'autre reste séparé de soi, dans une logique "individualiste", étymologiquement "diabolique" : le "Diable" étant "celui" qui sépare. Toujours pas non plus d'un temps que j'appellerai "d'information préalable" auquel nos existences ont appris ou apprennent à se mesurer et qui, d'êtres essentiels que nous sommes, nous forme au seul projet existentiel, nous substitue à son image et nous offre désormais en guise ici d'éternité : le souvenir. Et pour tout avenir : la raison, son prolongement naturel ...

Il ne s'agira ici que du temps de soi : de sa durée d'être. Comme à la suite d'un processus d'absorption de l'espace dans le temps, celle ci tendra à plutôt faire "glisser", progresser l'autre au plus près de soi, au plus près d'une origine devenant, redevenant commune. Ce "temps en puissance", cette dynamique de l'espace sans autre itinéraire que celui de l'Idée qui lui donna naissance agira verticalement, sur le parcours peut-être des champs de forces unissant ce que les bouddhistes nomment : les "chakras". Son "mouvement" allant ainsi du Soi au moi, et inversement. Du principe, à son incarnation. De ce que je suis, à celui que je connais. Sans cesse. Au gré peut-être alors de notre respiration.

Sans ce principe ultime et fondamental de la durée attaché aux processus du vivant et qui fait que l'univers n'est pas seulement progressiste mais aussi évolutif, qualitatif et non plus uniquement quantitatif, il n'y aurait de même pas d'état de conscience. Pas d'intelligence. Pas de vie. De la force d'inertie. Fixer nos intentions sur les choses, de soi et d'ailleurs, c'est ce que la durée fait de mieux !
D'un point de vue métaphysique, sa mesure est bien entendu l'éternité. Sa mesure physique sera l'infini.

L'existence semble être une sorte de contraction ou, en langage informatique : de compression, de cette éternité essentielle. De cet infini "mesurable" dans son idéal. En cela la conscience humaine est le produit de la confrontation de cette Idée de soi à une réalité donnée comme hors de Soi. Son complément. Avoir conscience c'est comme laisser un peu de place en soi, pour l'autre. Objet ou sujet. On se sert un peu. Humains, nous portons les signes de l'immensité de l'univers et du vivant qui l'anime ; nous en portons le sens. Mais du fait de cette contraction, de cette place donnée à ce qui n'est pas soi, "quelques fichiers" nécessaires à sa lecture nous sont cachés. La science "passe son temps" à chercher à les "décompacter". Je fais de même.

Il est intéressant d'observer symboliquement que l'arrivée de la vie sur terre d'un nourrisson s'annonce toujours, à quelques rares exceptions, par les contractions de sa mère.

L'hors de soi, le monde qui nous entoure et c'est sans doute assez paradoxal, est plus limité que ce qui nous compose. Sans aller bien sûr jusqu'à faire de cette réalité extérieure le produit exclusif d'une projection mentale de notre part; mais l'autre est "seulement" une nécessité de soi. Son existant. Sa forme : la mesure de son espace.
Nous inscrire ainsi dans l'existence oblige de la même manière à une contraction de ce que je nomme notre identité cosmologique. Notre identité essentielle. De même, que de verser de l'eau dans un vase, obligera l'eau à se contracter. La forme de ce vase, ou du récipient, donne son sens à l'eau qu'il contiendra.[/size]

Tout en astro-chronobiologie se découvre en terme d'énergie, de forces, ondes de forme, mathématiques, angles et projections.


Le « reste » est pour nous… langage humain. Non plus celui des étoiles, non celui des astres.


L’ACB s’aborde encore comme une « mathématique évènementielle ». Nom générique secondaire donné à la pratique d’une astrologie qui jamais sans doute n’aura si bien fonctionnée, si précisément dans le temps, tout en restant parfaitement en « phase » avec ce que la Tradition nous donne à penser des conditions astrologiques d’une situation remarquable donnée.


L'ici et maintenant de notre naissance se découvre en astro-chronobiologie être le moment pour une gigantesque puissance énergétique de se manifester, du cœur de chacune de nos cellules, en projections vers l’extérieur de Soi.


Avec, pour « conséquences » ou comme « réalisation », en temps réel, simultanément, les différentes formes données alors à nos existences, à notre réalité consciente, remarquable.


Schématiquement, le « centre », le « noyau », de la structure spatio-temporelle symboliquement dessinée d’une « carte du ciel », se révèle empli d’une énergie vitale qui tendra à se projeter au-delà de ses limites originelles, radicales, au moyen d’angles stricts qui relieront les éléments constitutifs de cette structure entre eux.


Projections de même principe que celle du Soleil.


Il nous faut considérer ce thème comme une représentation de ce que nous sommes constitués biologiquement autant qu’une représention de ce qu’était, physiquement, à l’instant de notre naissance au monde, l’état du ciel.

Nous serions alors constitués d’un véritable patrimoine cosmo-biologique qui serait donc sous forme énergétique.


Nous serions issus d’une équation mathématique originelle et originale. Notre « forme » première.


Si le chaos ne « pensait pas » nous dit maintenant Bernard Edelman, s’il ne « créait » pas, s’il était composé de forces purement quantitatives, il n’y aurait ni devenir, ni éternel retour : à un état, succéderait mécaniquement un autre état, dans un mouvement éternel et vide. Mais le chaos «pense», le chaos « vit » dans ses propres forces, il « crée » avec ses propres forces. « Penser » au stade primitif (pré organique), c’est réaliser des formes. Comme dans les cristaux. En d’autres termes le chaos « pense » par « forme », il construit son ordre dans des formes, et le devenir lui-même est une succession de « formes ».


Nous serions issus de ce chaos…. D'une forme initiale en perpétuel devenir… Mus peut être aussi de cette « Volonté vers la Puissance » chère à Nietzsche.


Une Conscience des choses de Soi maintenant accompagnera cette projection. Une « attention » à l’existence de son vivant… Alors la forme se précise, se spécifie, se « conscientise », se personnalise, pour déborder son expression la plus simple, le « vivant primitif » que nous étions, que nous sommes sans doute encore quelque part dans quelque «soupe énergétique », sans forme « durable » identifiable comme telle.


Dieu « lui-même » est-il écrit dans la Bible « forma » le premier homme d’un peu de terre et d’un souffle….


Cette énergie nous est vitale… Elle est l’expression « brute » de notre vivant. Contenue au plus profond et « lointain » des cellules qui nous composent, elle tendra puissamment à son expansion, forcera à son « pleinement », sa plénitude peut-être, à sa durée fondamentale, tendra à « déborder » son contenant originel. Elle tendra alors à son entière « réalisation ».


Schématiquement encore, imaginons l’éclat lumineux d’une bougie, en lieu et place de ce « Soleil » en Soi, de ce noyau énergétique. Faisons passer une quelconque réalité « formelle » entre cet éclat et quelque « mur blanc », vierge, en face, comme substitue à notre « à venir ». Voyons alors la forme projetée de cette réalité se dessiner en « ombre » sur ce support neutre.


Il en serait ainsi et par exemple de la « forme » d'un Jupiter, Saturne ou d’une Vénus et qui, placé face à cette énergie projetée du centre du thème, comme, en temps réel, du cœur de notre réalité génétique, entre « essence » et « existence », aura son « principe » projetée sur ce dernier support, vierge, comme sur une plaque photographique.


Avec son principe, sa puissance, sa fonction. Ses échéances spécifiques.


Quelque conscience, simultanément, en sera le « révélateur ».


Pour finalité, cette énergie projetée de Soi sera devenue de l’existence, du « remarquable »… après encore être passée par quelques autres filtres plus ou moins secondaires… subconscients, « culturels », sociaux…


Projection qui pourra être encore accompagnée de ces « pro-jets » dont nous parlerons plus loin.


Cette énergie vitale ne parviendra pourtant à se projeter ainsi vers l’extérieur, pressant la conscience, qu’à partir d'angles stricts et déterminés, au moyen de ce qu’en astrologie nous nommons des « aspects ».

Empêchée sinon d’expression elle restera en puissance.


Ces angles en ACB sont précis à la minute d’orbe ( non plus à plus ou moins 10° comme en astrologie des transits ) et traditionnellement déterminés, de 15° en 15°. Ils relieront deux points fondamentaux à la structure observée, en conséquence d’une dynamique spécifique qui en aura fait virtuellement progressé un des deux.


Véritables « portes ouvertes », plus ou moins selon l'angle, qui relieront le noyau à ce qui apparaîtra « remarquable » à la conscience, à son environnement, à ce qui deviendra de l’existence, ces aspects laisseront se projeter l'énergie avec plus ou moins de force et de pression, de tension.


Cette puissance, cette énergie, apparaît avoir garder en « mémoire » l'ensemble des paramètres, des forces, qui aura constitué, structuré et tendu notre environnement cosmologique le plus directement proche (système solaire), pour ce strict « ici et maintenant » que fut notre naissance.


« Nous sommes vivant depuis le commencement du monde et c’est toute l’expérience-univers qui se joue en nous et par nous » nous dit Hubert Reeves.


Une empreinte de cet environnement se sera constituée au plus profond de notre constitution cellulaire lors de la conception pour ensuite se manifester d’une structure « de réalisation » à la naissance ( le théme natal ). L’organisation et l’expression de sa « Volonté vers sa puissance » propre.

Il est probable, et nos premières expérimentations tendent à valider cela, que cette énergie vitale nous habiterait et se manifesterait tout le temps d’une grossesse mais d’une structure spatio-temporelle spécifique, toujours en étude depuis 3 ans, qui aura été appelée « Graphe de conception » en astro-chronobiologie.


Elle se manifestera ensuite dans des structures qui seront appelées : Thème ou Graphe natal ou radical, cyclique, de Phase.Sorte de « bulles » énergétiques plus ou moins secondaires que nous aborderons plus loin.


Les cartes du ciel que nous employons en astrologie occidentale dessineront donc schématiquement cette empreinte, cette « puissance Vers », ce potentiel énergétique, qui sera plus ou moins fort, puissant, conséquent, d'un individu à un autre.


On peut penser qu’il sera possible un jour d’en mesurer la « masse » et l’amplitude et d’ainsi mesurer la force, la puissance, la vitalité, donnés à un organisme comme aussi à ses projections ponctuelles.


D’un côté ces angles, ces aspects, qui ouvrent ainsi la porte à ce potentiel, à la projection d’un « fonctionnement », d’une finalité mathématique statistiquement exploitable.

La forme donnée à ce qui deviendra sa réalité.

Dynamique mathématique sur laquelle nous ne pourrions ni « jouer » ni peser.


De l’autre, le fond, ce que nous nommerons le « pro-jet », qui appartiendrait à quelque choix, particuliers, spécifiques et restreints, de notre part.

Choix de « simple » accompagnement mais qui nous restera essentiel.


Ainsi, en ce qui concerne cette seconde dimension, considérons que l'énergie projetée à partir de ces angles stricts empruntera, pour se manifester le plus pleinement, ce que nous nommons « la voie de la moindre résistance ».


Celle ci, en ACB mondiale déjà, tiendra principalement compte du contexte extérieur immédiat ou immédiatement antérieur à la projection. Du « terrain ». Pathogène ou pas.


Dans une pratique mondiale, un carré qui aurait Mars en VIII pour principal intervenant, dans un contexte de guerre, aura toutes les conditions pour se manifester dans un attentat ou une action meurtrière. Parce que répondant à un contexte de moindre résistance, en terrain préparé et pour un fait correspondant au secteur ou à l’axe considéré.

Dans un contexte différent, plus paisible, de sécurité et de richesses, il se manifestera plus sûrement dans un crack boursier ponctuel, plus ou moins prononcé, ou dans quelque accident de transport remarquable et ponctuel.


Il en fut ainsi le jour de l’attentat en Espagne en 2004 par exemple comme au moment du tremblement de Terre en Algérie la même année où le CAC et l’Eurodollars plongèrent simultanément en France, Mars étant alors effectivement en carré et en VIII dans ces 3 régions.


Si nous avons considéré ici que cette même configuration mondiale se soit passée en VIII pour ces trois différents pays, un même aspect mondial qui toucherait à cet axe dialectique II-VIII en Irak pourra être en VI-XII au Brésil, en III-IX en Australie, etc... Avec ainsi un support différent à sa manifestation, un secteur d’activité différent.


L’astro-chronobiologie mondiale offre une possibilité de localisation des plus pointues. Nous le verrons.


Le secteur VIII dans notre exemple étant celui qui témoigne de l'état de l'énergie vitale d'un organisme comme à ses projections. De sa puissance à être et à se manifester.

Il sera celui de la sexualité qui visera à perpétuer cette puissance dans la procréation. Celui de l'argent, de « son économie », substitue à cette puissance à être.

Axe II-VIII des hautes ou basses énergies qui nous composent, il témoignera enfin de la mort de cet organisme, par épuisement de cette énergie.


Si maintenant une configuration ACB ( astrologique ) ne fait pas « seule » la forme prise, elle en sera pleinement la finalité.


Une configuration d'essence négative ( comprendre ce terme « techniquement ), tendant à obstruer la projection d’énergie du noyau vers l’extérieur de Soi, aura pour conséquence systématique une finalité négative. De « fermeture » à la projection.

Contre cela et strictement cela nous serions impuissants. Absolument. Malgré ce « libre arbitre » si cher à une astrologie humaniste et dont Jung nous parle pourtant comme « d’une capacité à faire volontiers ce que nous sommes contraints de faire ».


Individus maintenant, nous pourrons au moins, face à ce déterminisme absolu, lui présenter pour support à sa réalisation ce que nous appelons donc un « pro-jet » personnel.


Une projection ACB seule n'a pas d'âme. C’est le résultat d’une mathématique stricte. Le « pro-jet » fera cette âme qui devra fondamentalement tenir compte des configurations astrologiques pour devenir « raisonnable ».


Nous sommes, humains, face à ces projections énergétiques et mathématiques, dans la capacité de « pro-jeter » quelque but, quelque ambition, à notre existence.


« Pro-jet » qui pourra être plus ou moins conscient, sans formulation spécifique et qui laissera dés lors à la projection énergétique brute toute possibilité de former d'elle, de ses seuls éléments basiques et du contexte « ambiant », la situation à vivre. A exister.

Sans « pro-jection » d’accompagnement à cette seule force brute, la forme se chargera, plus ou moins, du fond et l'emplira comme d’un coque vide.


« Lorsqu’il n’y a plus ou pas de projet il ne reste qu’un processus » nous dit le philosophe Alain Finkielkraut.


Plus conscient, ce « pro-jet » au contraire pourra se formuler de façon spécifique dans telle ambition, telle envie ou besoin, telle démarche fondamentale de soi. Il offrira, « proposera », alors à la projection, au processus, un terrain privilégié de manifestation, de réalisation.


En mondiale ce pro-jet » pourra être celui d'une consultation législative ou d'un vote quelconque, d'une rencontre internationale, d’une tentative de négociation...

En individuelle il sera professionnel, affectif, spirituel, etc...


La volonté d’être pleinement est ce qui nous entraîne et nous pousse à chacun de nos pas. Etre pleinement est maintenant, en grande partie, « être là au bon moment ».


Entre un pro-jet qui échoue et un qui réussi la seule différence réside dans le fait que dans le premier cas nous n'étions pas, ou plus, en « ce bon moment pour ».


Savoir les structures qui nous conditionnent, les comprendre, les prévoir, s'adapter à elles, vaudra autrement mieux que de les nier à priori et contre toutes raisons, pour s'écrier, béat : « je suis libre ».


Si cette attitude ne nous donne en rien la possibilité de changer quelque finalité d’essence astrologique, parce que ça « on » ne sait pas et ne saura jamais faire, au moins elle fera en sorte que ne soit pas pro-jeté de soi, non pas même « n'importe quoi », mais surtout « n'importe quand ».


Nous savons désormais en ACB, grâce en particulier aux travaux de Marylka Rouet sur la naissance d’un enfant, dans la pratique de ce que nous nommons des « Chaînes logiques », comprendre la puissance comme la finalité, sa composition intrinséque, le but aussi à sa projection, d’un paramètre astral.
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