Deux dimensions fondamentales à l'entité globale " astrologique ".

18-01-2020 à 16:36:41
Deux dimensions fondamentales à l'entité globale " astrologique ".
La première est astronomique, mathématiques, le positionnement des astres, leur vitesse de rotation, leur mouvement autour du Soleil, etc. .... Les éphémérides.
La seconde est plus spécifiquement "astrologique". Elle offrira un "langage aux astres".
Qu'il soit mythologique ou psychologique ce langage, ce "verbe", qui serait adressé des astres et/ou entrerait en résonnance en soi, serait donc compris des astrologues et constituerait toute leur science. Interpréter ce langage des astres.
Dans ce schéma la dimension astrologique n'est hélas qu'un discours puisque aucun mécanisme propre, aucun moteur, n'est dévolu à cette dimension.
Ce moteur reste astronomique. On continue à regarder dans le ciel la position des planètes, leur mouvement etc.. . et on en "discute", on en saisi les signaux, leur langage. Ce sont les transits ... principal "moteur" utilisé par ls astrologues. Et qui fonctionne très mal, sinon avec des écarts, des orbes, fantastiques.
Les astrologues ne travaillent seulement alors qu'un "espace" en laissant la dimension "temps" être astronomique, astro-physique.

Si l'astrologie veut se spécifier de l'astronomie, en être véritablement autonome, sinon lui être attachée et rattachée uniquement dans ses fondements, il lui faudra son propre moteur. Sa propre dynamique, qui ne soit plus celle des planètes au dessus de nos têtes.

C'est ce qui constitue la spécificité de l'astro-chronobiologie.

Pour elle , et pour nous, la naissance est ce que nous pourrions appeler " une chute"...
Dés lors la mécanique astronomique, le mouvement vrai des astres au dessus de nous, ne nous concerne plus et, à cet instant précis un moteur, une horloge, propre, individuelle, se substitue. Une sorte d'horloge biologique qui entrainera le thème de chacun d'un même pas et aura pris le relai de la mécanique céleste.

Nous ne nous perdons jamais en chemin, nous nous transformons uniquement. D’une même base. D’une même logique.
À chacun de mes pas c’est mon « ensemble » qui aura progressé d’un pas. C’est ma cohérence. Toute rupture qui pourra advenir dans cette cohérence aura toutes les chances d’être ou de devenir pathologique.
Je peux aller n’importe où, « JE » sera dans toutes ses composantes.

Pour l’astro-chronobiologie chacun naît d’un instant de temps et d’espace. De la configuration alors de cet espace et de ce temps. De l’ensemble de ses composantes. De ses forces, de ses tensions et relâchements.

L’instant d’après, le « ciel » suivant sera l’Autre.
Un ciel unique, « personnel », donc qui ne fera ensuite que de se transformer, de progresser, jour après jour. La réalité est une et ne se rompt jamais sans conséquences graves.

Nous pourrions parfaitement garder l’analogie avec notre patrimoine génétique. Nous sommes composés ou disposons d’un patrimoine cosmo-génétique qu’il sera de même difficile de rompre.
Il sera ainsi pour le moins problématique si, déjà formé d’une structure et d’une mémoire cosmo-génétique précise et spécifique, je continue à me référer au ciel en mouvement au-dessus de moi.

Rien ne se perd, tout se transforme et il en va ainsi même de notre strict instant de naissance.

Né, je ne suis plus en formation mais en transformation. Ça ne regardera plus alors le ciel au-dessus de moi mais le plus profond de moi. Nous parlons dès lors de fonction planétaire, non plus d’astre ou de planète.

En chacun de nos gènes serait inscrit le patrimoine d'un "instant universel".
La mesure d'un "temps" de l'Univers et de sa "forme", son espace.
L'homme serait en cela ce que la physique nomme un espace-temps sujet

L'ici et maintenant de notre naissance se découvre en astro-chronobiologie être le moment pour une gigantesque puissance énergétique de se manifester, du cœur de chacune de nos cellules, en projections vers l’extérieur de Soi.

Avec, pour « conséquences » ou comme « réalisation », en temps réel, simultanément, les différentes formes données alors à nos existences, à notre réalité consciente, remarquable.

Schématiquement, le « centre », le « noyau », de la structure spatio-temporelle symboliquement dessinée d’une « carte du ciel », se révèle empli d’une énergie vitale qui tendra à se projeter au-delà de ses limites originelles, radicales, au moyen d’angles stricts qui relieront les éléments constitutifs de cette structure entre eux.

Projections de même principe que celle du Soleil.

Il nous faut considérer ce thème comme une représentation de ce que nous sommes constitués biologiquement autant qu’une représention de ce qu’était, physiquement, à l’instant de notre naissance au monde, l’état du ciel.

Nous serions alors constitués d’un véritable patrimoine cosmo-biologique qui serait donc sous forme énergétique.

Nous serions issus d’une équation mathématique originelle et originale. Notre « forme » première.

Si le chaos ne « pensait pas » nous dit maintenant Bernard Edelman, s’il ne « créait » pas, s’il était composé de forces purement quantitatives, il n’y aurait ni devenir, ni éternel retour : à un état, succéderait mécaniquement un autre état, dans un mouvement éternel et vide. Mais le chaos «pense», le chaos « vit » dans ses propres forces, il « crée » avec ses propres forces. « Penser » au stade primitif (pré organique), c’est réaliser des formes. Comme dans les cristaux. En d’autres termes le chaos « pense » par « forme », il construit son ordre dans des formes, et le devenir lui-même est une succession de « formes ».

Nous serions issus de ce chaos…. D'une forme initiale en perpétuel devenir… Mus peut être aussi de cette « Volonté vers la Puissance » chère à Nietzsche.

Une Conscience des choses de Soi maintenant accompagnera cette projection. Une « attention » à l’existence de son vivant… Alors la forme se précise, se spécifie, se « conscientise », se personnalise, pour déborder son expression la plus simple, le « vivant primitif » que nous étions, que nous sommes sans doute encore quelque part dans quelque «soupe énergétique », sans forme « durable » identifiable comme telle.

Dieu « lui-même » est-il écrit dans la Bible « forma » le premier homme d’un peu de terre et d’un souffle….

Cette énergie nous est vitale… Elle est l’expression « brute » de notre vivant. Contenue au plus profond et « lointain » des cellules qui nous composent, elle tendra puissamment à son expansion, forcera à son « pleinement », sa plénitude peut-être, à sa durée fondamentale, tendra à « déborder » son contenant originel. Elle tendra alors à son entière « réalisation ».

Schématiquement encore, imaginons l’éclat lumineux d’une bougie, en lieu et place de ce « Soleil » en Soi, de ce noyau énergétique. Faisons passer une quelconque réalité « formelle » entre cet éclat et quelque « mur blanc », vierge, en face, comme substitue à notre « à venir ». Voyons alors la forme projetée de cette réalité se dessiner en « ombre » sur ce support neutre.
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