L'ici et maintenant de notre naissance se découvre

18-01-2020 à 16:17:35
L'ici et maintenant de notre naissance se découvre en astro-chronobiologie être le moment pour une gigantesque puissance énergétique de se manifester, du cœur de chacune de nos cellules, en projections vers l’extérieur de Soi.

Avec, pour « conséquences » ou comme « réalisation », en temps réel, simultanément, les différentes formes données alors à nos existences, à notre réalité consciente, remarquable.

Schématiquement le « centre », le « noyau » de la structure spatio-temporelle symboliquement dessinée d’une « carte du ciel » se révèle empli de cette puissance. Une énergie vitale qui tendra puissamment à se projeter au delà de ses limites originelles, radicales, au rythme d’angles stricts qui relieront les éléments constitutifs de cette structure entre eux.

Projections de même principe que celle du Soleil.

Il nous faut considérer ce thème comme une représentation de ce que nous sommes constitués biologiquement autant que de ce qu’était, physiquement, à l’instant de notre naissance au monde, l’état du ciel.
Nous serions alors constitués d’un véritable patrimoine cosmo-biologique qui serait donc sous forme énergétique.

Nous serions issus d’une équation mathématique originelle et originale. Notre « forme » première.

Si le chaos ne « pensait pas » nous dit maintenant Bernard Edelman, s’il ne « créait » pas, s’il était composé de forces purement quantitatives, il n’y aurait ni devenir, ni éternel retour : à un état, succéderait mécaniquement un autre état, dans un mouvement éternel et vide. Mais le chaos «pense», le chaos « vit » dans ses propres forces, il « crée » avec ses propres forces. « Penser » au stade primitif (pré organique), c’est réaliser des formes . Comme dans les cristaux. En d’autres termes le chaos « pense » par « forme », il construit son ordre dans des formes, et le devenir lui même est une succession de « formes ».

Nous serions issu de ce chaos…. D'une forme initiale en perpétuel devenir…

Une Conscience des choses de Soi maintenant pour accompagner sa projection… Une « attention » à l’existence de son vivant… Alors la forme se précise, se spécifie, se « conscientise », se personnalise pour déborder son expression la plus simple, ce « vivant primitif » que nous étions, que nous sommes sans doute encore quelque part dans quelque « soupe énergétique », sans forme « durable » identifiable comme telle.

Dieu « lui même » est-il écrit dans la Bible « forma » le premier homme d’un peu de terre et d’un souffle….

Cette énergie nous est vitale… Elle est l’expression « brute » de notre vivant.

Contenue au plus profond et « lointain » des cellules qui nous composent elle tendra puissamment à son expansion, forcera à son « pleinement », sa plénitude peut-être, à sa durée fondamentale, à « déborder » tout autour du cercle zodiacal la structure de notre ciel, ses formes particulières, ses forces propres…. Elle tendra à son entière « réalisation ».

Schématiquement encore imaginons l’éclat lumineux d’une bougie, en lieu et place de ce « Soleil » en Soi, de ce noyau énergétique.

Faisons passer une quelconque réalité « formelle » entre cet éclat et quelque « mur blanc », vierge, en face, comme substitue à notre « à venir ». Voyons sa forme projetée en « ombre » sur ce support neutre.

Il en serait ainsi et par exemple d'un Jupiter à 12°05 du Sagittaire et en secteur V et qui, placé face à cette énergie projetée du centre du thème, comme, en temps réel, du cœur de notre réalité génétique, entre « essence » et « existence », aura sa forme projetée sur ce dernier support, vierge, comme sur une plaque photographique.

Quelque conscience, simultanément, en sera le « révélateur ».

Avec ou en place de cette forme, sera sa force intrinsèque. Sa puissance. Sa fonction. Ses échéances spécifiques. Son Principe.

Pour finalité, cette énergie projetée de Soi sera devenue de l’existence, du « remarquable »… après encore être passée par quelques autres filtres plus ou moins secondaires…« culturels », sociaux…

Cette énergie vitale ne pourra pourtant parvenir à se projeter ainsi vers l’extérieur, pressant la conscience, qu’à partir d'angles stricts et déterminés, au moyen de ce qu’en astrologie nous nommons des « aspects ». Empêchée sinon d’expression elle restera en puissance.

Angles précis à la minute d’orbe ( non plus de 10° comme en astrologie classique ) et traditionnellement déterminés, de 15° en 15° et qui relieront deux points fondamentaux à la structure observée, en conséquence d’une dynamique spécifique qui en aura fait virtuellement progressé un des deux.

Véritables « portes ouvertes », plus ou moins selon l'angle, qui relieront le noyau à ce qui apparaîtra « remarquable » à la conscience, à son environnement, à ce qui deviendra de l’existence, ces aspects laisseront se projeter l'énergie avec plus ou moins de force et de pression, de tension.

Cette puissance, cette énergie, apparaît avoir garder en « mémoire » l'ensemble des paramètres, des forces, qui aura constitué, structuré et tendu notre environnement cosmologique le plus directement proche (système solaire), pour ce strict « ici et maintenant » que fut notre naissance.

« Nous sommes vivant depuis le commencement du monde et c’est toute l’expérience-univers qui se joue en nous et par nous » nous dit Hubert Reeves.

Une empreinte de cet environnement se sera constituée au plus profond de notre constitution cellulaire lors de la conception pour ensuite se manifester d’une structure « de réalisation » à la naissance. L’organisation et l’expression de sa « Volonté vers sa puissance » propre.

Cette énergie constitue donc le noyau à chacune de nos cellules.

Les cartes du ciel que nous employons en astrologie occidentale dessineront donc schématiquement en ACB cette empreinte, cette « puissance Vers », ce potentiel énergétique, qui sera plus ou moins fort, puissant, d'un individu à un autre.

On peut penser qu’il sera possible un jour d’en mesurer la « masse » et l’amplitude et d’ainsi mesurer la force, la puissance, le « vivant », donné à un organisme comme aussi à ses projections ponctuelles.

D’un côté ces angles, ces aspects, qui ouvrent ainsi la porte à ce potentiel, à la projection d’un « fonctionnement », d’une finalité mathématique statistiquement exploitable.
La forme donnée à ce qui deviendra sa réalité.
Dynamique mathématique sur laquelle nous ne pourrions ni « jouer » ni peser.

De l’autre, le fond, ce que nous nommerons le « pro-jet », qui appartiendrait à quelque choix, particuliers, spécifiques et restreints, de notre part.
Choix très relatif, de « simple » accompagnement, mais qui nous restera essentiel.

Maintenant, l'énergie projetée à partir de ces angles stricts empruntera, pour se manifester le plus pleinement, ce que nous nommons « la voie de la moindre résistance ».

Celle ci tiendra principalement compte du contexte extérieur immédiat ou immédiatement antérieur à la projection. Du « terrain ». Pathogène ou pas.

Une projection ACB seule n'a pas d'âme. C’est le résultat d’une mathématique stricte. Le « pro-jet » fera cette âme.

Un « pro-jet » de Soi qui devra fondamentalement tenir compte des configurations astrologiques pour devenir « raisonnable ».

Nous sommes, humains, face à ces projections énergétiques et mathématiques, dans la capacité donc de « pro-jeter » quelque but, quelque ambition, à notre existence.

« Pro-jet » qui sera plus ou moins conscient, sans formulation spécifique et qui laissera dés lors à la projection énergétique brute toute possibilité de former d'elle, de ses seuls éléments basiques et du contexte « ambiant » la situation à vivre. A exister.

Sans « pro-jection » d’accompagnement à cette seule force brute, la forme se chargera, plus ou moins, du fond et l'emplira comme d’un coque vide.

Comme j’aurais entendu dire Alain Finkielkraut, lorsqu’il n’y a plus ou pas de projet il ne reste qu’un processus.

Un « pro-jet » qui au contraire se formule de façon spécifique, dans telle ambition, telle envie ou besoin, telle démarche fondamentale de soi, offrira, « proposera », alors à la projection, à ce processus, un terrain privilégié de manifestation, de réalisation.

La volonté d’être pleinement est ce qui nous entraîne et nous pousse à chacun de nos pas. Etre pleinement est maintenant, en grande partie, « être là au bon moment ».

Entre un pro-jet qui échoue et un qui réussi la seule différence réside dans le fait que dans le premier cas nous n'étions pas, ou plus, en « ce bon moment pour ».

Maintenant, savoir les structures qui nous conditionnent, les comprendre, les prévoir, s'adapter à elles, vaudra autrement mieux que de les nier à priori et contre toutes raisons pour s'écrier, béat : « je suis essentiellement libre » .

Si cette attitude ne nous donne en rien la possibilité de changer quelque finalité observée, parce que ça on ne sait pas et ne saura jamais faire, au moins elle fera en sorte que ne soit pas pro-jeté de soi, non pas même « n'importe quoi », mais surtout « n'importe quand ».

Nous savons désormais en ACB, grâce en particulier aux travaux de Marylka Rouet sur la naissance d’un enfant, dans la pratique de ce que nous nommons des « Chaînes logiques », comprendre la puissance comme la finalité, sa composition, le but aussi à sa projection, d’un paramètre astral, d’un aspect entre deux éléments.

Nous sommes, reconnaissons le facilement, déterminés biologiquement, psychiquement, psychologiquement, socialement, culturellement, économiquement… Déterminés d'un « ici et maintenant » constant duquel nous ne pouvons nous échapper sans conséquence mentales, physiques et juridiques, graves.

Ne croyons pas qu’un quelconque déterminisme cosmo-génétique, astrologique pour faire court, aurait lui, de son coté, forme d’extra-ordinaire. De monstruosité.

Qu'il soit sans cesse discuter et aussi publiquement, de notre « programme génétique » ne nous empêchera pas de nous sentir heureux ou malheureux demain. De nous sentir libres ou accablés.

Pourtant quel déterminisme pesant encore sur nos fantasmes d’un libre arbitre que celui ci.

De façon semblable « l'obligation » cosmo-génétique empruntera, emprunte, la voie de notre nécessité et de la raison. De la logique. De « notre » logique de penser, de nous réfléchir.

C’est dés lors raisonnablement que nous existerions déjà de ce déterminisme.

Rien qui ne nous choquera la plupart du temps de celui ci dans nos « ici et maintenant ».

Tout nous poussera pourtant, tout nous entraînera et jusqu’à notre raison et intelligence, vers ce dont nous aurons été « faits ».

Nous portons dans notre génétique ce que l'ACB nomme un « idéal ».

La possibilité d’un « synchronisme » parfait entre ce que « nous voudrait le ciel », notre mathématique intime et ce que nous souhaiterions profondément, abruptement, naturellement, être et devenir.

En conséquence à cette « Idée » de Soi, tout ce qui entrera, tous ceux qui entreront, dans notre sphère d’influence, notre espace vital, tendra, tendront, à nous conduire, à nous pousser et attirer, à la pleine réalisation de celle ci. Plus ou moins aisément ou violemment.

Idéal, Idée de Soi, qui ne sera pourtant « que » mathématique et que nous pourrons bien sur, c’est peu de parler encore de cette liberté ci, accompagner en conscience de nos « pro-jets » mais aussi de ces quelques attitudes et aptitudes « affectives », humaines… trop humaines parfois, que sont l’impatience pour le moins, la faiblesse ou la lâcheté, le regret, bien sur aussi l’ignorance, la crainte, le ressentiment.

RH Extrait du Traité pratique d'Astro-chronobiologie individuelle et mondiale Editions Dervy
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