Texte 1

16-01-2020 à 17:43:30
Un graphe cosmo-génétique, ou carte du ciel est simplement une structure énergétique déterminée du lieu et du temps de naissance. Représentative alors des conditions astrales au dessus de nos têtes.
L'astro-chronobiologie utilise donc les mêmes structures radicales que l'astrologie classique ou ancienne qui sévit encore pour quelques temps.
Si pour Jacques Halbronn le thème astral, qu'il soit individuel ou mondial, est une aberration comprenons bien qu'il représente notre pourtour, celui qui nous délimite de ce fait nous limite. Nous... "détermine" donc.
La carte du ciel est un espace, notre espace spécifique. Notre ... ombre. Celle qui nous suivra à chacun de nos pas, à chacune de nos pensées... L'état de cette ombre, sa "pesanteur" ou au contraire sa "sublimation", se fera une fois cet espace déterminé confronté au temps.
Bref, le point de départ à l'ACB est cette carte du ciel représentative de la "puissance" de l'individu, de son potentiel, de ses particularités, physiques autant que psychologiques.
Je reconnais que l'astro-psychologie, elle, telle que celle utilisée actuellement par la majorité des astrologues compétents, est riche et généralement juste. Dés lors où l'astrologue se contente uniquement d'analyser ces forces radicales, de naissance. Son espace individuel. Le cadran, et uniquement le cadran, de son horloge bio-cosmologique personnelle.
Maintenant, que fera cet individu de son potentiel, de ses particularités restées en puissance ? On ne pourra jamais le savoir qu'une fois donc cette "puissance" placée dans le temps.
C'est ici que l'ACB a toute sa place en remplacement d'une astrologie classique par trop inefficace lorsqu'il s'agit justement d'inscrire et d'observer cet "espace" énergétique dans un "temps", notre temps.
Ici l'astrologie se perd complètement et ne parvient à justifier qu'au moyens d'approximations, de tricheries et de subjectivité d'une théorie inscrite depuis la nuit des temps et qui constitue encore la quasi totalité du savoir contenu dans nos livres et ouvrages de référence..
L'astrologie dite humaniste, déstructurante au possible, des orbes gigantesques, des éléments planétaires en fin de XI qu'on pourra, aussi, si nécessaire, penser en début de XII.... aura même été, non pas pensée, mais récupérée pour pallier à cette totale inefficacité de la pratique astrologique lorsqu'il ne s'agit plus d'analyser un simple et seul espace mais de faire d'un individu un Espace-Temps-Sujet, conscient.
Cette astrologie qu'il faudra bien dépasser n'est plus qu'une astrologie de l'Espace, et jusqu'à n'être plus, par extension logique, que l'espace de son nombril.
Mais l'astrologie est aussi et surtout une science du temps.
Mon travail aura essentiellement et fondamentalement été un travail sur le temps. Je pense comme je l'ai souvent dit que l'astrologue est un technicien du temps.
Surtout pas un directeur de conscience !
Mais cette carte du ciel est aussi la symbolique du cœur de ce qui nous compose. Au centre de chacune de nos cellules. Au plus petit de ce qui nous constitue.
Extrait du "Temps sidéral vécu": L'ici et maintenant de notre naissance se découvre en astro-chronobiologie être le moment pour une gigantesque puissance énergétique de se manifester, du cœur de chacune de nos cellules, en projections vers l’extérieur de Soi.
Avec, pour « conséquences » ou comme « réalisation », en temps réel, simultanément, les différentes formes données alors à nos existences, à notre réalité consciente, remarquable.
Schématiquement le « centre », le « noyau » de la structure spatio-temporelle symboliquement dessinée d’une « carte du ciel » se révèle empli de cette puissance. Une énergie vitale qui tendra puissamment à se projeter au delà de ses limites originelles, radicales, au rythme d’angles stricts qui relieront les éléments constitutifs de cette structure entre eux.
Projections de même principe que celle du Soleil.
Il nous faut considérer ce thème comme une représentation de ce que nous sommes constitués biologiquement autant que de ce qu’était, physiquement, à l’instant de notre naissance au monde, l’état du ciel.
Nous serions alors constitués d’un véritable patrimoine cosmo-biologique qui serait donc sous forme énergétique.
Nous serions issus d’une équation mathématique originelle et originale. Notre « forme » première.
Si le chaos ne « pensait pas » nous dit maintenant Bernard Edelman, s’il ne « créait » pas, s’il était composé de forces purement quantitatives, il n’y aurait ni devenir, ni éternel retour : à un état, succéderait mécaniquement un autre état, dans un mouvement éternel et vide. Mais le chaos «pense», le chaos « vit » dans ses propres forces, il « crée » avec ses propres forces. « Penser » au stade primitif (pré organique), c’est réaliser des formes . Comme dans les cristaux. En d’autres termes le chaos « pense » par « forme », il construit son ordre dans des formes, et le devenir lui même est une succession de « formes ».
Nous serions issu de ce chaos…. D'une forme initiale en perpétuel devenir… Mus peut être aussi de cette Volonté vers la Puissance chère à Nietzsche.
Une Conscience des choses de Soi maintenant pour accompagner sa projection… Une « attention » à l’existence de son vivant… Alors la forme se précise, se spécifie, se « conscientise », se personnalise pour déborder son expression la plus simple, ce « vivant primitif » que nous étions, que nous sommes sans doute encore quelque part dans quelque « soupe énergétique », sans forme « durable » identifiable comme telle.
Dieu « lui même » est-il écrit dans la Bible « forma » le premier homme d’un peu de terre et d’un souffle….
Cette énergie nous est vitale… Elle est l’expression « brute » de notre vivant.
Contenue au plus profond et « lointain » des cellules qui nous composent elle tendra puissamment à son expansion, forcera à son « pleinement », sa plénitude peut-être, à sa durée fondamentale, à « déborder » tout autour du cercle zodiacal la structure de notre ciel, ses formes particulières, ses forces propres…. Elle tendra à son entière « réalisation ».
Schématiquement encore imaginons l’éclat lumineux d’une bougie, en lieu et place de ce « Soleil » en Soi, de ce noyau énergétique.
Faisons passer une quelconque réalité « formelle » entre cet éclat et quelque « mur blanc », vierge, en face, comme substitue à notre « à venir ». Voyons sa forme projetée en « ombre » sur ce support neutre.
Il en serait ainsi et par exemple d'un Jupiter à 12°05 du Sagittaire et en secteur V et qui, placé face à cette énergie projetée du centre du thème, comme, en temps réel, du cœur de notre réalité génétique, entre « essence » et « existence », aura sa forme projetée sur ce dernier support, vierge, comme sur une plaque photographique. Si ce n'est sa "forme" ce sera sa fonction. Sa configuration.
Quelque conscience, simultanément, en sera le « révélateur ».
Avec ou en place de cette forme, sera sa force intrinsèque. Sa puissance. Sa fonction. Ses échéances spécifiques. Son Principe.
Pour finalité, cette énergie projetée de Soi sera devenue de l’existence, du « remarquable »… après encore être passée par quelques autres filtres plus ou moins secondaires…« culturels », sociaux…

On voit bien ici que la carte du ciel, qui deviendra "thème" une fois que notre approche cherchera à l'analyser humainement, dépasse largement la représentation d'un seul espace. Même sidéral. L'Homo-astrologicus est donc ce qu'en science il est appelé un "Espace-Temps-Sujet".
Une fois cette structure établie il va falloir la plonger dans le temps... et c'est là qu'aura commencées 15 ans de recherches. Pour que "le fait", le "réel", le "remarquable", le conscient, coïncide avec, non seulement la symbolique astrologique mais aussi avec le Temps à ces phénomènes.
Le Taureau que je suis aime La Palisse : Une heure avant de mourir il était encore vivant..... Ca me semble tellement évident ! Pourquoi l'astrologie n'y avait elle pas pensé ?
J'ai donc cherché durant 15 ans, des heures et des heures tous les jours.... "On" avait raison pour ce qui concernaient nos symboles, notre symbolique, notre mythologie. De cela j'en été persuadé et l'avais éprouvé mais aucun prévisionnel réunissant ces 3 pôles de " "réalité", de symbolique et de temps, n'était possible. Sans justement laisser entrer l'approximation, la subjectivité dans notre pratique. J'ai dés lors étudié des mois entiers la mort comme phénomène. A l'aveugle. Ma compagne me donnait des dates de naissance, ne m'indiquait rien de la date de mort qui lui coïncidait dans les faits et je devait la retrouver. Le plus précisément possible au moyen de mes seuls outils astrologiques. Et puis j'ai fais cela pour les naissances, pour des tas de domaines.
Le Taureau est têtu
C'est vrai, il y avait "quelque chose" mais .... il était impossible avec les outils dont on disposait à ce moment là de faire des prévisionnels dignes de ce nom. Et ce qui m'avait poussé à l'astrologie, attiré vers elle, était justement cette dimension prévisionnelle dont Barbault dit qu'elle est le fer de lance de l'astrologie. Sa noblesse.
Alors j'ai cherché, accompagné du plus de "bon sens" possible. De l'astrologie kabalistique à la karmique en passant par les directions, les transits, les progressions.... Bien sur, avec l'expérience je pouvais jongler quelque peu mais une certaine honnêteté intellectuelle refusait ces arrangements possibles et je revenais à la recherche de "l'instant". Du "fait", du Symbole, et de l'instant qui l'incarna
De plus, j'étais moi même placé alors dans une certaine urgence de vie, d'existence et j'attendais de cette astrologie que j'étudiais qu'elle m'offre les moyens de cette urgence, qu'elle me prévienne de cette urgence et face en sorte de m'offrir quelque recul. Selon le précepte taureau qui dit qu'un homme averti en vaut deux... Et je voulais être averti
Pas de chance," j'arrivais" alors que l'astrologie humaniste sévissait pleinement. Et avec elle tous ces extrêmes. Le milieu astrologique était alors composé de gens respectables, désormais universitaires. En sociologie, en psychologie et jusqu'aux nouvelles économies du net. Ces gens voulaient du "sérieux", du respectable. De ce fait ils décidèrent que l'astrologie n'était pas faite pour prévoir.... Se débarrassant ainsi du principal problème à l'astrologie. Une autre couche, ils décidèrent du concept de "libre arbitre" ! L'astrologie n'était plus qu'un miroir de soi.
Bref, je savais que si j'avais voulu "faire" de la psychologie, j'aurais fait de la psychologie mais... C'était l'astrologie qui m'attirait et m’intéressait. Une autre exigence voulait que nous retrouvions l'astrologie dans notre "bon sens" mais aussi dans la philosophie, dans le possible des sciences, dans l'explication des schémas mentaux, autant que dans l'observation du "Fait".
Un des premiers choix aura été de se déterminer entre un système, tel celui des transits ( la position vraie des astres dans le ciel et en temps réel), qui nous faisait être suivi par une force extérieure comme un chien avec sa laisse et mon caractère ne s’accommodait pas vraiment de la chose ou, comme celui des progressions ( système horloger ) par exemple qui plaçait cette force en soi, dans une mécanique autre que céleste.
La pratique des transits ne fonctionnait techniquement pas. Ou alors comme je l'ai dit avec des à peu prêts inacceptables. Bien se dire que la nature a horreur du vide et que les orbes pratiqués ne sont pas vides mais emplit de notre subjectivité. L'humain est là, dans ce "vide".
Admin